“Je pense que l’interprétation qui veut faire croire que le Rwanda s’est tourné vers l’anglais contre le français est peut-être le résultat des relations entre la France et le Rwanda, je crois qu’il y a eu confusion.” A déclaré Louise Mushikiwabo."
L'article cité ci-dessous rappelle la place prépondérante du français au Rwanda :
“Ça dépend du public, si tu veux parler aux Rwandais et si vous voulez être compris par le public rwandais, vous écrivez en Kinyarwanda, si vous voulez parler à une classe un peu plus cultivée qui a des notions un peu plus internationales, vous écrivez en français.” Ajoute Antoine Mugesera, auteur qui souligne aussi que toute l’histoire orale du pays a été retranscrite en français. “C’est tout un patrimoine que nous devons conserver précieusement”.
Article à retrouver dans son intégralité : Le Rwanda regarde à nouveau aussi vers le monde francophone
Alors, le français continuerait-il à être une langue d'avenir au Rwanda, contrairement à ce que la plupart des médias le laisseraient entendre ? (se pose alors la question du sérieux journalistique qui constitue à vérifier ses sources avant de relayer des lieux communs)
Un article en anglais est le pendant de cet article, mais avec quelques informations en plus :
Rwanda reconsiders role of snubbed French language ("Le Rwanda réévalue le rôle de la langue française autrefois snobbée")
Extrait :
French news and satellite television channels are widely viewed and French newspapers and books fill bookshops in the capital Kigali. French has also been reintroduced to the primary school curriculum - but as a foreign language - and the French school in Kigali, which reopened in 2010 after four years closed, is oversubscribed with Rwandan students.
"Les infos et les chaînes de télévision par satellite en français sont largement regardées et les livres [en français] remplissent les librairies dans la capitale Kigali. Le français a aussi été réintroduit à l'école primaire (mais en tant que langue étrangère) et l'école française à Kigali, qui a réouvert en 2010 après une fermeture de quatre ans, a davantage d'inscriptions d'étudiants rwandais que de places disponibles." [ma traduction]